
Paru dans le numéro
N°294 - Mai 2020
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Transplantation d’une allogreffe ostéochondrale fraîche (FOCA) dans le genou. Une technique peu utilisée en Europe offrant des résultats encourageants à long terme
Par Pablo E. Gelber (1,2) dans la catégorie TECHNIQUE
1- Service de chirurgie orthopédique. Hôpital de la Santa Creu i Sant Pau. Universitat Autònoma de Barcelona. Barcelone, Espagne - (2) ICATME-Hospital Universitari Dexeus - Universitat Autònoma de Barcelona. Sabino Arana, 5-19. 08028. Barcelone, Espagne / Email : [email protected]
Introduction
Les lésions du cartilage articulaire du genou sont fréquentes chez les sujets jeunes et actifs [1]. Les arthroscopies du genou ont permis de dresser ce constat avec une prévalence pouvant concerner jusqu’à deux tiers des cas. Environ 20 % des patients présentent des défects cartilagineux isolés [2]. Chez ce groupe de patients jeunes, le taux de satisfaction suite à une arthroplastie du genou est faible et les taux d’échec sont élevés en raison d’un descellement ou d’une usure accéléré [3, 4].
Plusieurs options chirurgicales ont vu le jour pour remédier aux défects cartilagineux articulaires localisés, notamment l’implantation de chondrocytes autologues, la stimulation de la moelle sous-chondrale, la transplantation d’autogreffes ostéochondrales et d’allogreffes ostéochondrales fraîches (FOCA). La FOCA constitue une option thérapeutique biologique durable efficace pour les défects otéochondriques localisés du fémur, de la rotule ou du tibia [5]. Elle est réalisée en utilisant une technique comportant une seule étape et peut être préférable à d’autres alternatives chirurgicales, notamment pour les cas de lésions pérpihériques non cernées, d’un œdème sous-chondral étendu ou d’une perte osseuse importante nécessitant une restauration.
L’un des principaux avantages...
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