
Paru dans le numéro
N°319 - Décembre 2022
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Ligamentoplastie du ligament croîsé antérieur au-delà de 50 ans étude prospective comparative : traîtement chirurgical versus traîtement fonctionnel
Par Jean Claude Panisset*, Matthieu Ehlinger, David Dejour, Jean-François Gonzalez, Régis Paihle, Matthieu Ollivier, Sébastien Lustig dans la catégorie MISE AU POINT
*Clinique des Cèdres, Echirolles.
Introduction
La rupture du ligament croisé antérieur (LCA) est une lésion fréquente, représentant près de 100.000 cas en France. Chez le patient jeune un traitement chirurgical par reconstruction est habituellement proposé avec des résultats très satisfaisants [8]. Au-delà de 50 ans, la littérature est moins fournie rapportant à notre connaissance un total de 264 cas pour 10 publications (2003 à 2017) [1,5,6,11,12,14-17]. Pour autant chez ces patients plus âgés les résultats sont également bons lorsqu’un traitement chirurgical est réalisé, surtout lorsque les patients ont bien été sélectionnés (motivation, niveau sportif) [1,5,6,11,12,14-17]. Dans cette tranche d’âge, il peut cependant être habituel de proposer un traitement conservateur non chirurgical, les patients préférant le plus souvent diminuer leurs activités sportives plutôt que d’accepter une chirurgie. Concernant l’évolution du traitement conservateur, la littérature se fait encore plus rare avec des résultats qui restent acceptables mais avec le risque important d’une instabilité résiduelle, de lésions associées secondaires et par conséquent d’une modification des activités [3,4,7,9,13].
Sur la base d’une série prospective multicentrique l’objectif principal de ce travail était de comparer les résultats de la...
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