
Paru dans le numéro
N°54 - Mai 1996
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Intérêt de la conservation et de la suture capsulaire dans la prévention de la luxation de l'arthroplastie totale de hanche implantée par voie postérieure
Par M. de Buttet, G. Pasquier dans la catégorie MISE AU POINT
Roubaix
Des imperfections techniques sont souvent incriminés dans sa genèse, cependant elle peut survenir alors que les implants sont correctement orientés ce qui fait intervenir d’autres facteurs en particulier musculaires (moyen fessier).
La luxation d’une prothèse totale de hanche (PTH) implantée par voie postérieure survient dans des délais assez variables mais reste par sa fréquence une complication préoccupante.
Des imperfections techniques sont souvent incriminés dans sa genèse, cependant elle peut survenir alors que les implants sont correctement orientés ce qui fait intervenir d’autres facteurs en particulier musculaires (moyen fessier).
I - Introduction
La luxation d’une prothèse totale de hanche (PTH) implantée par voie postérieure survient dans des délais assez variables mais reste par sa fréquence une complication préoccupante.
Des imperfections techniques sont souvent incriminés dans sa genèse, cependant elle peut survenir alors que les implants sont correctement orientés ce qui fait intervenir d’autres facteurs en particulier musculaires (moyen fessier).
Malgré un contrôle rigoureux de la position des implants, l’utilisation d’artifices per-opératoires tels une butée de hanche, un cotyle anti-luxation, la suture des pelvi-trochantériens, et en postopératoire par une rééducation positionnelle, sa fréquence a certes diminuée mais semble-t-il insuffisamment.
La réalisation d’un geste capsulaire, précis et simple, de conservation pendant l’abord, de...
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