Paru dans le numéro
N°39 - Décembre 1994
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Classification des fractures articulaires de l'extrémité supérieure de l'humérus
Par J. Duparc dans la catégorie PÉDAGOGIE
Paris
A. Burstein dans un récent éditorial du J.B.J.S. (1) rappelle que pour être utilisable une classification doit être fiable. Sidor et col.(11) dans le même Journal rapporte une étude sur l’«Interobserver Reliability» de la Classification de Neer (10) très largement utilisée dans les publications anglo-saxonnes. Ils ont étudié la concordance des réponses de chirurgiens différents à la lecture de mêmes clichés. Le taux de concordance a été d’environ 30 %. La contre-épreuve l’«Intra-observer Reproducibility» ou concordance des lectures de clichés par un même lecteur, espacées dans le temps, n’a pas été meilleure.
Siebenrock et Gerber (12) ont fait une étude identique pour évaluer la fiabilité des classifications de Neer et l’A.O/ASIF.(9) et ont abouti aux mêmes conclusions. Il convient donc d’être prudent dans l’énoncé de toute classification concernant ces fractures. Dans la fiabilité interviennent deux éléments ; la terminologie utilisée pour l’identification qui doit être claire et évocatrice, donc anatomique et la lecture radiologique liée aux techniques d’examen utilisées
Proposition de classification
On peut distinguer trois groupes de fractures articulaires de l’extrémité supérieure de l’humérus.
- Les...
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