
Paru dans le numéro
N°302 - Mars 2021
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Arthrodèse avec enclouage rétrograde en compression pour une neuroarthropathie de Charcot de l’arrière-pied
Par Michel Chraim 1, Peter Bock 1, Sabine Krenn 1, Heinrich Franner 1, Hans-Jörg Trnka 2, Simon Recheis 1, Hamza M. Alrabai 3 dans la catégorie TECHNIQUE
1. Service d’orthopédie pédiatrique, Chirurgie de la cheville et du pied chez l’adulte Hôpital orthopédique de Speising, Vienne, Autriche 2. Fusszentrum Wein, Vienne, Autriche 3. Service d’orthopédie, Université de King Saud, Riyad, Arabie Saoudite
Introduction
La prise en charge d’une neuroarthropathie de Charcot de l’arrière-pied se traduit souvent par une amputation après plusieurs tentatives infructueuses de traitement conservateur et chirurgical.1,6,7 L’utilisation d’exoprothèses même très sophistiquées après une amputation semble moins performante par rapport à une arthrodèse réussie de l’arrière-pied. Sur le plan fonctionnel, en termes d’ambulation et de dépense énergétique, elles créent une surcharge cardiaque excessive.8 La fusion de l’arrière-pied avec un clou tibio-talo-calcanéen peut être une option intéressante avant d’envisager une amputation. L’amputation et l’utilisation d’une exoprothèse doivent alors être exclusivement réservées aux cas où une reconstruction du pied est exclue. Pour l’arthropathie de Charcot, plusieurs techniques d’arthrodèse avec des vis, des ostéosynthèses par plaque et des systèmes de fixation externes sont disponibles et décrites dans la littérature.1,6 La correction de la déformation osseuse, une fixation intra-osseuse stable, une fonction de verrouillage ainsi que la possibilité d’une compression sont indispensables pour obtenir une consolidation osseuse en présence d’une arthrodèse de l’arrière-pied.1
Le clou de compression tibio-talo-calcanéen rétrograde consolide...
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